Entrer en relation grâce au clown.
Indéfinissable, c’est le clown. Et pourtant nous en avons
tous une image plus ou moins précise. Un souvenir plus ou moins heureux.
Oublions les !
Il ne s’agit pas de faire le clown pour faire rire, il
s’agit de déguster et d’offrir ce qui se passe en nous et dans la relation avec
les autres clowns et avec le public, car le clown a besoin d’un public sur
lequel s’appuyer.
Le travail du clown est une déconstruction de ce qui nous
entrave pour entrer en relation naturelle, spontanée avec ce que nous
ressentons face à l’autre et à nous même, dans chaque circonstance.
La meilleure définition serait : « Redevenons
pareils à de petits enfants. » Comme le petit enfant, le clown est ouvert,
sans a priori et sans appréhension avec ce qui vient à lui. Se réjouissant de
tout, ce délectant d’un rien, avec innocence et malice. Le clown est simplement curieux de ce qui
vient à chaque instant, sans complexe, sans jugement, sans affectation, sans
calcul. Il se joue de la gravité comme de la colère, de la tristesse comme du
plaisir. Tout est à expérimenter dans sa nouveauté car tout est neuf, l’autre
comme soi-même sont des eldorados à explorer.
Véritable chemin vers la sagesse, où nous pouvons
réapprendre à nous appuyer sur le réel pour qu’il nous porte, réconcilier les
aspects de nous même que nous jugeons contradictoires et découvrir que les
autres peuvent aussi entrer en relation de sympathie avec ce que nous
sommes : vivants donc changeants !
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire